Les responsables du renseignement ont calculé que Téhéran n’avait pas un contrôle total sur ses groupes mandataires au Moyen-Orient, y compris ceux responsables des attaques et des meurtres de soldats américains ces dernières semaines, selon deux responsables américains proches du dossier. La Force Qods – une branche d’élite du Corps des Gardiens de la révolution iraniens – est chargée d’envoyer des armes et des conseillers militaires ainsi que des renseignements pour soutenir les milices en Irak et en Syrie ainsi que les Houthis au Yémen. Les groupes ont des ambitions et des programmes variés, qui se chevauchent parfois, mais Téhéran ne semble pas avoir une autorité totale sur leurs prises de décisions opérationnelles, ont indiqué les responsables. Même si cette divulgation signifie qu’il peut être particulièrement difficile de prédire quelles actions ces groupes entreprendront, elle pourrait également réduire le risque que les États-Unis se retrouvent entraînés dans une confrontation directe avec l’Iran. Toute indication selon laquelle Téhéran était directement impliqué dans l’ordre ou la supervision des attaques rendrait plus probable des représailles américaines contre l’Iran. Des rapports indiquent que les États-Unis envisagent de frapper des cibles iraniennes en Irak et en Syrie en réponse à l’attaque en Jordanie. Mais les responsables de Biden n’ont pas discuté publiquement de leur projet.
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